Une nouvelle plateforme de dépôts de déchets verts et de gravats pour les particuliers, gérée en direct par la Communauté d’agglomération Pau Béarn Pyrénées et accessible depuis la déchetterie d’Emmaüs ouvrira le lundi 16 janvier. Elle vient renforcer l’offre de service public des déchetteries après la rénovation complète des sites de Pau, Lescar, Bizanos et Jurançon.
A l’instar des déchetteries de Pau ou de Lescar, le dépôt des déchets verts et des gravats s’effectuera
directement au sol sur des zones en béton comme dans les autres déchetteries rénovées. Avec ce système, plus besoin de se pencher au-dessus d’une benne : la dépose est facilitée et les risques de chute sont désormais nuls. Les déchets verts sont stockés sur la plateforme pendant quelques semaines avant d’être broyés puis livrés à des agriculteurs locaux qui les transformeront en compost. Enfin la circulation des véhicules sera fluidifiée : un usager depuis l’entrée sur le site d’Emmaüs pourra accéder en toute sécurité à la fois à la recyclerie-déchetterie et à la plateforme déchets verts gravats.
Il est à noter que seuls les habitants de l’Agglomération de Pau préalablement inscrits au service des
déchetteries pourront accéder à la plateforme de dépose des déchets verts et des gravats. La plateforme
déchets verts gravats sera ouverte au public du lundi au samedi de 9h à 17h50 et le dimanche et les jours fériés (sauf les 1er mai, 25 décembre et 1er janvier) de 9h à 11h50.
La recyclerie Emmaüs est ouverte aux mêmes horaires que la plateforme mais n’acceptera plus ni les gravats ni les déchets verts qui sont désormais uniquement collectés sur la plateforme dédiée. Pour plus de simplicité, elle sera donc fermée le dimanche après-midi.
Il est rappelé que les artisans ne sont pas autorisés à apporter leurs déchets d’activités à la recyclerie déchetterie d’Emmaüs ni à la plateforme voisine.
Le programme d’aménagement de la plateforme déchets verts et gravats sur le site d’Emmaüs d’un montant de 672 000 € TTC (travaux, honoraires) bénéficie d’une aide de 125 000 € de l’ETAT.
